Synthèse
- 230 kms (2h30 de route)
- Retour de la voiture de location à Johor Bahru
- Passage de la frontière avec Singapour
- Visite de Singapour l'après-midi (quartier colonial / Orchard Road)
- Nuit en auberge de jeunesse (Beary Best! by a beary good hostel) à Singapour

Résumé détaillé
Alors que je dors à point fermé, je suis réveillé par Benjamin qui se plaint de la climatisation. Malheureusement, la télécommande qui contrôle celle-ci a ses piles déchargées … du coup, nous voilà en pleine nuit à la recherche de la solution pour couper la clim. Et en 2 bons ingénieurs que nous sommes, nous avons finalement décidé de couper le courant de toute la chambre. La nuit s’est finalement bien terminée et nous nous réveillons en pleine forme, prêt à aborder Singapour. Une fois debout, les bagages à peine défait sont refermés, le petit déjeuner est rapidement avalé (le journal qui nous est proposé parle évidemment des attentats de Paris) et nous quittons alors notre charmant hôtel, découvrant au passage qu’il regorge de quelques recoins insoupçonnés où les gérants ont installé soit un musée historique, des cours fleuries, ou des chambres typiques encore en rénovation…

La voiture récupérée, nous quittons Melaka et filons plein sud, direction Johor Baru, ville frontière avec Singapour. Un œil sur l’autoroute, un œil sur son GPS, une oreille sur l’autoradio, Benjamin enchaine les kilomètres au son du « Hello » d’Adèle et autres perles musicales qui resteront à jamais des repères indélébiles du talent des artistes du 21eme siècle. Il faut avouer, à sa décharge, que son copilote est plus absorbé par sa méditation contemplative (que d’aucun s’évertue à appeler «gros dodo », mais qui n’est autre qu’un processus philosophique profond que très peu peuvent comprendre… oui la bave fait partie du processus) et ne lève un œil que lorsque le pilote hurle en rythme les « Downtown » de sa nouvelle chanson fétiche… et pour remarquer qu’on a de la chance, on n’a pas eu à conduire sous de gros déluge ! 5 minutes après cette remarque, des trombes d’eau s’abattait sur notre autoroute et Benjamin me pria alors de continuer avec plus d’assiduité mes méditations et de ne pas forcément faire partager le fruit de celle-ci, surtout pas avec lui-même !

Nous arrivons néanmoins sans gros encombres (à une petite griffure de pare-choc près) à destination, mais il nous faut un peu de temps pour : trouver l’endroit où déposer la voiture, traverser le Mall qui sert de Passage Frontière, passer cette Frontière et acheter les tickets de bus qui nous permettrons de rejoindre Singapour. Evidemment, nous avions éclusé tous nos Ringgits Malaysiens avant cette étape et pour ce bus il nous faut payer 7 Ringgits « en cash » ! C’est là que nous avons une fois de plus éprouvé la gentillesse des malaisiens car en ne sollicitant que 2 personnes nous avons récupéré cette dite somme en moins de 2 minutes.

L’entrée en bus dans Singapour s’est faite vraiment en douceur, nous avons rapidement trouvé nos marques dans cette ville qui ressemble beaucoup à nos villes européennes ou occidentales en plus haute, plus chaude et beaucoup plus propre ! C’est avec plaisir que nous retrouvons des habitudes d’occidentaux, un métro très moderne, des grandes artères larges et bien signalées, des parcs propres et soignés. Un débat s’engage entre nous pour savoir si Kuala Lumpur dans 10 ans pourrait avoir également le même visage… Réponse dans 10 ans !

Bref, un rapide repas est avalé, nous récupérons notre chambre de 6m2 dans une auberge de jeunesse presque abordable, et commençons rapidement à visiter cette jolie ville. Nous apprécions vraiment chacun des aspects de celle-ci, car elle conserve quelques traces de son passé colonial avec de belles églises, de vieux hôtels et des rues raffinées (notamment Emerald Hill, notre coup de cœur) mais elle offre également des perspectives modernes par ces gratte-ciels dont certains sont vraiment impressionnants : recouvert de verdure ou bien proposant des illuminations fantastiques, coquets et bien proportionnés le long de la rivière Singapour, massif, bétonné mais parfois élégamment pensés lorsqu’ils abritent des Malls pour être toujours plus attractifs.

Nous faisons ainsi de nombreux kilomètres, le nez en l’air, d’autant que le soir tombe et que la température devient plus supportable. Ces déambulations nous amènent alors à la baie de Singapour où nous assistons à une jolie projection laser où il nous semble que la France est mise à l’honneur et finissons par diner dans un Hawker, une sorte de marché en plein air assez typé chinois où différents stands nous proposent de nombreux choix de plats. Peu témérairesce soir nous prenons du riz/poulet le tout arrosé d’un excellent jus de cannes à sucre au citron. Mais Benjamin restant sur sa faim, décide alors de commander ce qu’il croit être un dessert : un Black Carrot Cake. Une fois le plat reçu : petite désillusion, il semble que ce soit un plat salé et pas forcément du goût de ce dernier pour finir un bon repas ! Malgré mes menaces, on ne verra pas vraiment la couleur du fond de l’assiette…

Nous retournons alors en métro à notre hôtel d’où, après une bonne douche, nous vous souhaitons une bonne nuit !

Pierre