Synthèse
- Visite de Phnom Penh
- Nuit en hôtel (Harmony Phnom Penh Hotel) à Phnom Penh
Résumé détaillé
Dernière journée complète au Cambodge, aujourd’hui nous visitons la capitale Phnom Penh. Il faut avouer qu’on n’a pas vraiment eu de coup de cœur pour cette ville. Ici c’est l’opposé de Singapour : c’est le bordel partout, la circulation est infernale et très bruyante, il n’y a pas vraiment de trottoirs ou alors ils servent de parking à motos ou de magasins (et généralement ça déborde largement sur la route), visuellement c’est très moche (avec des câbles électriques qui pendent dans tous les sens) et généralement ça pue (soit à cause de la pollution ou des détritus éparpillés dans la rue). En plus, on se fait repérer à 100 mètres à la ronde et on se fait sans arrêt accoster pour nous vendre quelque chose ou nous proposer un tuk-tuk. A écouter Maud, qui habite ici, il y a plein d’endroits sympas (boutiques, bars et restos) qui donne de l’intérêt à cette ville mais personnellement je ne pourrai pas vivre ici.
Au cours de la matinée, nous sommes allés visiter un temple bouddhiste qui ne nous a pas vraiment impressionné, puis nous avons déambulé dans les rues en évitant de se prendre un 4x4, une mobylette ou un tuk-tuk, jusqu’au Central Market. Ici on trouve des vêtements, des bijoux et bien sûr de la nourriture, qui ne nous donne généralement pas envie. Entre les carcasses de viandes exposées sous 30°c et envahies de mouches, les poissons à peu près aussi bien présentés et les stands de nourriture à emporter dont les odeurs envahissent les allées, il faut avoir l’estomac bien accroché.
Ensuite nous avons négocié un tuk-tuk (hé oui maintenant on négocie ?) pour rejoindre le russian market au sud de la ville où nous retrouvons Claire et Emeric pour la dernière fois avant leur départ cet après-midi. Le russian market change assez peu du central market, on y trouve à peu près les même choses à la différence qu’il y a aussi toute une section type « Leroy Merlin » et mécanique où on peut acheter des pièces de motos (bizarrement on ne nous accoste pas ici, probablement car rentrer en France avec un carburateur ne serait pas très évident). Nous faisons ensuite un dernier repas typiquement cambodgien, à base de beef lok lak ou de amok. Pierre tente même la langue de bœuf aux fourmis rouges !
Après un déchirant au-revoir à nos amis, nous prenons un tuk-tuk pour l’après-midi pour aller visiter les Killings fields à la périphérie de la ville. Pour ceux qui n’ont pas vu le film « The Killing Fields » ou qui ne connaissent pas bien l’histoire du Cambodge, c’est ici que des milliers de cambodgiens ont été amenés et tués lors du terrible régime de Paul Pot à la fin des années 70 (1/4 des cambodgiens, soit environ 3 millions de personnes, ont été tués au cours de cette période). Nous prenons un audioguide et écoutons pendant environ 1h30 les explications concernant ce régime, le fonctionnement du camp ainsi que les commentaires de rescapés et témoins. La visite est forte en émotions notamment car nous marchons autour des trous qui ont servi de charniers et on peut encore voir des morceaux de vêtements et des os qui remontent régulièrement à la surface. La visite se termine par un arbre sur lequel les bébés étaient frappés et un énorme stupa dans lequel se trouvent des milliers de cranes qui ont été retrouvés dans les charniers. Bref, on ressort de cet endroit avec un peu moins d’entrain qu’habituellement.
Après un long retour en tuk-tuk, nous profitons de la piscine de l’hôtel pour la fin d’après-midi. Pour la soirée, nous avons prévu de nous rendre au Aeon Mall, un grand centre commercial très récent, pour aller voir le dernier film Hunger Games au cinéma, avec la particularité que le film est proposé en 4D. En plus de la 3D, nous avons donc les fauteuils qui bougent, de la fumée, du vent, des pulvérisations d’eau et d’odeurs. J’étais assez sceptique et on a cru qu’on allait être malade lors du petit film de présentation de ce système avant le film, mais au final on a trouvé que cela apportait un vrai plus notamment pendant les grosses scènes d’actions. On avait vraiment l’impression de participer au film et qu’un des personnages allait soudainement surgir dans la salle.
Benjamin
