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Commentaires
Mourchoul a dit
le 02/12/15 à 17h03
ASSASSIN !!
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Pseudo :
Carnet de route
Synthèse
- Trajet en mini bus jusqu'à Kampot (3h)
- Visite de Kampot en fin de journée
- Nuit en hôtel (Champa Lodge) à Kampot


Résumé détaillé
Tous les coqs du village s’associent à notre réveil, et il faut retenir Benjamin qui, encore en pyjama, projette sur le champ le plus gros génocide de coqs de l’histoire du Cambodge, de l’Asie voir du monde… il faut dire qu’il n’est pas encore 5 heures du matin, mais les cambodgiens ont l’habitude de se coucher tôt et de se lever tôt. Après quelques minutes intenses les coqs renoncent à prolonger leurs vocalises matinales voir nocturnes et nous finissons calmement notre nuit.

Nous avons rendez-vous à 8h du matin au centre du village pour le petit déjeuner, par conséquent nous avons le temps ce matin de nous lever doucement, de préparer nos sacs pour le départ de midi, et de réaliser une toilette symbolique. Certains s’y découvrent de belles piqures de moustiques, d’autres semblent avoir été épargné… Nous quittons alors notre HomeStay une nouvelle fois en vélo, prenons les 2 kms de pistes que nous maitrisons à présent parfaitement, notamment le passage du gué assez profond qui nécessite de gérer quand même un lâché de pédale, et nous attablons tous autour du petit déjeuner qui cette fois-ci sera typiquement khmer… bref, avec du riz.

Celui-ci est rapidement terminé et nous attelons à la tâche de réaliser une pancarte avec notre prénom et la date du jour car en effet, nous allons planter aujourd’hui un arbre pour la communauté qui vient de nous accueillir : un bois de rose (RoseWood) et cette pancarte viendra accompagner celui-ci. Certains réalisent une véritable œuvre d’art, tandis que d’autres se contentent d’un panneau standard en police Arial qu’une imprimante basique aurait tout aussi bien pu réaliser…. Ne parlons pas des derniers où un mauvais dosage des volumes de peintures générera des dégoulinades complétement inesthétiques… Bref, le mien est unanimement le plus beau. Après quelques centaines de mètres de randonnée, notre pancarte dans une main, notre arbre de l’autre (certains mauvais esprits trouvent que cela fait un peu marche funéraire) nous arrivons sur zone et commençons à creuser quelques trous pour planter notre arbre et la pancarte qui va avec. Cette tâche est finalement assez rapide et heureusement car il fait déjà très chaud et nous dégoulinons de sueur lorsque nous sommes rejoint par Julia (l’allemande) et son guide pour une séance de photo finale.

Nous retournons au camp pour une matinée plutôt calme à découvrir un jeu de dés et de cartes, le Wasabi, et un sport local que nous allons pratiquer une petite heure avec Leng et Cham (le responsable du camp), ce que j’appellerai le Badminfoot. Il s’agit de mettre tous les joueurs en cercle et il faut, au moyen de shoots précis, faire circuler une sorte de volant de badminton amélioré. Certains se découvrent là de sacrés talents, notamment Zinedine Benjamin qui enchainera plusieurs fois un contrôle poitrine / reprise (digne d’un drop de Dan Carter) qui mirent en ébullition l’assistance nombreuse et survoltée (2 chiens galeux et un gros lézard). Néanmoins Benjamin devrait recevoir sous peu une proposition ferme du sélectionneur national du Cambodge de Badminfoot à son retour en France… Aux dernières nouvelles, il hésiterait franchement : transfert à suivre !

Après un petit rinçage, nous nous reposons quelques minutes car nous allons bientôt déjeuner, oui il est 10h30 et oui, ce sera encore du riz ! Il faut dire qu’à 11h30 notre navette vient nous chercher, embarquant au passage la famille de Cham dont la fille va se faire opérer du cœur à Phnom Penh dans 2 jours. Nous faisons quelques dernières photos souvenirs avec Leng un peu ému, avec également les dames qui nous préparaient à manger et nous faisons un dernier stop à notre HomeStay pour charger nos sacs. Après avoir droppé la famille de Cham sur la grand-route direction Phnom Penh, notre chauffeur s’engage alors sur de belles pistes rouges, relativement lisses et enchaine les heures de pilotage jusque Kampot . Nous arrivons à 15h au Champa Lodge ! Le site est génial, une grande pelouse le long d’un virage d’une grande rivière sur lequel s’installent paresseusement des habitations fort mignonnes et un restaurant/bar où nous retrouvons à la carte une profusion de bières belges, le site étant tenu par un de nos chers voisins à la zwanze alerte et dont le plat national est la carbonnade flamande : un belge. Celui-ci nous présente d’ailleurs notre logement et nous en prenant possession tout heureux d’y retrouver la présence d’une vraie douche.

Ce logement est muni d’une magnifique terrasse sur laquelle nous nous installons tranquillement, en admirant le coucher de soleil qui s’annonce, une petite chopine à la main. Juste avant que le soleil ne disparaisse nous pouvons admirer le défilé des bateaux de pêche qui se dirigent vers la mer, dans un bruit assourdissant mais cette vue est véritablement magnifique avec en fond des palmiers, de la jungle et de jolies collines. Une fois ce défilé terminé, nous continuons à deviser tranquillement sur le ponton du Lodge, l’ambiance y est calme, la température redescend doucement, les petites lumières s’allument et la soirée commence ainsi, sereinement alors que nous rejoignons les tables extérieurs du restaurant.

Nous nous rassasions d’un bon repas où le riz est définitivement exclu, enchainons quelques parties d’échecs (jeu qui - pour ma part – porte bien son nom) et d’aventurier du rail et nous finissons notre soirée en rejoignant progressivement notre logement. Les parois étant symboliques nous pouvons profiter à loisir de tous les bruits de ces bords de rivières : des crapauds, libellules (font-elles du bruit ?) et du Benjamin qui termine son compte rendu pendant que chacun s’endort doucement.

Pierre
Photos